Le ministre de l’Enseignement supérieur s’est exprimé ces derniers jours sur l’état de l’opposition gabonaise à travers les réseaux sociaux.
La charge pour l’opposition gabonaise, sèchement battue lors des dernières élections générales, est particulièrement lourde. Et elle fait d’autant plus mal qu’elle vient d’un de ses ex-membres les plus éminents.
Pour Moukagni Iwangou, l’opposition gabonaise est « systématiquement hostile à toute remise en cause, elle recycle les remords, et entretient un rapport à l’émotion qui la conduit à ne pas regarder à l’avenir ». Elle en « est réduite aujourd’hui à la bataille des sosies », de sorte qu’elle ne représente plus « une alternative valable pour le pays », cingle le ministre.
Un des lieutenants de Moukagni Iwangou résume ainsi la pensée de son mentor : « Pour Jean de Dieu, l’opposition gabonaise souffre de trois maux : elle mène tout d’abord une opposition systématique, rien ne trouve grâce à ses yeux à partir du moment où le gouvernement en est à l’initiative ; une opposition stérile ensuite, autrement dit, elle n’a aucun impact sur la vie politique nationale, sur l’avenir du pays ; et pour cause, et c’est le troisième mal dont souffre l’opposition, ses préoccupations sont très éloignées de celles des Gabonais ; elle ne parle jamais de fond, seulement de vacance du pouvoir, bref de politique politicienne, ce que ne comprennent pas les Gabonais qui attendent d’elle des solutions sur leurs problèmes du quotidien », explique ce fidèle Moukagni Iwangou qui est aussi l’un des responsables de son parti, l’Union et Solidarité (US), convaincu qu’ « en l’état, l’opposition gabonaise n’a aucune chance de remporter les futures élections. »
