« Il est à notre sens inconcevable d’être à la fois aux affaires et continuer de se faire passer pour opposant », a déclaré Guy Christian Mavioga.
Pour ce dernier, les choses sont binaires. « Soit on est dans la majorité, soit on est dans l’opposition », a-t-il rappelé.
Logiquement, le secrétaire général exécutif du BDC a « invité les 50 partis politiques qui gravitent autour de la présidence de la république et tous les partis politiques qui sont aux affaires de signer la charte de la Majorité Républicaine et Sociale pour l’Emergence ».
Dans la même veine, Guy Christian Mavioga a dit regretter que les dernières élections n’ont « pas permis au BDC d ‘être à l’assemblée nationale pour proposer la révision de notre Constitution afin d’extirper le poste de vice-président de la République ». Une crinique directe à l’encontre de l’actuel vice-président, Pierre Claver Maganga Moussavou, lui aussi issu des rangs de l’opposition, et dont la présence au sein de l’Exécutif gabonais est très loin de faire l’unanimité.