Ce jeudi 14 novembre, Ismael Ondias Souna a-t-il été entendu par la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire, communément appelée B2 ? C’est ce que croient savoir ce matin certains médias alors qu’aucune information officielle n’a été communiquée pour l’heure à ce sujet.
« Limogé de la direction générale de la Société équatoriale des mines (SEM) il y a une semaine à peine lors du Conseil des ministres du jeudi 7 novembre, Ismaël Ondias Souna (aurait été) entendu par les agents de la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire », indiquent ce matin certains médias gabonais, évoquant des « soupçons de malversations financières » imputés à cet ancien directeur général de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab).
Il ne s’agit cependant à ce stade que d’allégations, aucune communication officielle n’étant venu à ce stade les corroborer.« Il convient en pareil cas de rester extrêmement prudent. Beaucoup de rumeurs, de fausses informations circulent. Il n’est pas toujours facile pour le public de faire le départ entre le vrai et le faux », alerte une source sécuritaire.
Après Renaud Allogho Akoue ?
La veille, mercredi, certains médias s’étaient déjà fait l’écho du fait que le directeur général sortant de la Caisse nationale de garantie sociale et d’assurance maladie (CNAMGS), Renaud Allogho Akoue, révoqué lors du même conseil des ministres du 7 novembre dernier, aurait lui aussi été entendu par les éléments de la direction générale des recherches (DGR) sur la gestion de cet organisme depuis sa nomination comme directeur général en octobre 2017 jusqu’à son remplacement le 7 novembre dernier à l’issue du conseil des ministres. Une « information » qui, pour l’heure, n’a pas non plus été officiellement confirmée.
