Les résultats du Baccalauréat (Bac) session 2021 ont été rendus publics samedi 31 juillet. 28,5 % des candidats ont été admis d’office au Bac technique et professionnel ; 33,1 % dans l’enseignement général. Les plus chanceux devront passer une session de rattrapage.
Au Gabon, l’année scolaire 2020-2021 a livré son épilogue avec les résultats du Baccalauréat (Bac). En attendant les résultats définitifs qui prendront en compte ceux du second tour, le ministère de l’Education national a rendu publiques samedi 31 juillet les statistiques globales du premier tour.
Sur 27 125 candidats, toutes séries confondues, 8 697 ont obtenu leur bac d’office, 12 082 sont admissibles et 6 337 ont été recalés. Soit, un taux de réussite globale de 32,062 %, un taux d’admissibilité de 44,541 % et un taux d’échec de 23,362 %.
Dans le détail, 28,505 % des candidats au Bac technique et professionnel ont obtenu leur examen d’office ; 41,163 % d’entre eux sont admissibles et 32,21 % recalés. S’agissant du Bac général, 33,173 % des candidats ont été admis d’office ; 45,819 % sont admissibles et 22,228 % ajournés.
En raison de la persistance de l’épidémie de Covid-19, les résultats, comme l’année dernière, n’ont pas été affichés dans les centres d’examen. Les candidats et leurs parents les ont consultés par internet.
Ce qui n’a pas empêché les effusions de joie et les célébrations festives, comme en attestent les nombreuses photos et vidéos postées sur les réseaux sociaux.
Les nouveaux Bacheliers ont été chaleureusement félicités par Ali Bongo Ondimba en personne. « Félicitations à tous les nouveaux bacheliers ! Malgré les perturbations engendrées par la Covid-19, vous avez, grâce à votre travail et votre détermination, atteint votre objectif », a écrit le président gabonais sur son compte Twitter.
Le chef de l’Etat s’est même fendu d’une recommandation à leur attention. « A vous désormais de choisir la filière qui vous intéresse et vous offre les meilleures opportunités », a-t-il ajouté. Une allusion à l’ambitieuse réforme structurelle du système de formation menée ces deux dernières années au Gabon qui valorise les filières techniques et professionnelles, celles précisément où les débouchés en termes d’emploi sont les plus nombreux, au détriment de l’enseignement général qui s’avère parfois être une voie sans issue.