Unanimement apprécié, tant dans les rangs de la majorité que de l’opposition, le député du 2ème arrondissement de la commune de Koulamoutou (sud-est), Jean est décédé le 30 décembre dernier à Paris des suites d’un AVC.
Rarement homme politique n’aura à ce point fait l’unanimité.
Vendredi 10 janvier au matin, l’Assemblée nationale a rendu un dernier hommage à l’un des siens, le député, Jean Massima, décédé le 30 décembre dernier à Paris des suites d’un AVC.
Outre les parlementaires de la première chambre, d’autres personnalités du sérail politique gabonais étaient également présents. C’est le cas notamment d’Eric Dodo Bounguendza, le secrétaire exécutif du PDG, le parti majoritaire.
Âgé de 72 ans, Jean Massima était député du 2ème arrondissement de la commune de Koulamoutou (sud-est), vice-président du groupe parlementaire PDG et membre du bureau politique du parti au pouvoir (voir photo).
Natif de la province de l’Ogooué-Lolo, élève de l’École nationale du Trésor public de Paris, devenu Inspecteur du Trésor, Jean Massima avait été ministre sous Omar Bongo puis sous Ali Bongo, mais aussi vice-président de l’Assemblée nationale et surtout trésorier payeur-général durant une décennie (1990 à 2000).
Grand commis de l’Etat
Affable et très accessible, altruiste et stakhanoviste, l’homme était sans conteste un grand commis de l’Etat. Particulièrement apprécié par les populations de sa circonscription, il inspirait le respect jusque dans les rangs de l’opposition. Considéré comme le créateur du Koulamoutou moderne, il y est à l’origine de l’aménagement des voiries, de la construction de plusieurs édifices ou encore de la dynamisation de l’activité économique.
Suite à l’annonce de son décès le 30 décembre dernier, les messages de condoléances, souvent dithyrambiques, ont plu sur Twitter comme sur Facebook.
