Le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, à la présidence de la République comme au sein du Parti démocratique gabonais (PDG), est en déplacement depuis hier mardi dans la capitale économique gabonaise.
Comme lors de son déplacement dans le Haut-Ogooué (juin et juillet), la Nyanga, le Moyen-Ogooué et le Woleu-Ntem (début septembre), la venue de Brice Laccruche Alihanga dans l’Ogooué-Maritime est l’occasion pour le parti au pouvoir de montrer son unité.
Tous les barons du PDG originaires de la province étaient là mardi après-midi pour accueillir le représentant du président Ali Bongo Ondimba. C’était le cas du doyen politique Michel Essonghe, PDG du groupe de distribution Ceca-Gadis, de Gabriel Tchango, le maire de Port-Gentil, Jean-Fidèle Otandault, le ministre de la Promotion des investissements, élu haut-la-main en octobre dernier député de la ville, Pascal Houangni Ambouroue, l’ex-ministre du Pétrole qui dirige une importante association, très active dans la province, Tendance avenir, etc.
Ces barons locaux ont été rejoints par des ministres de poids : Edgard Anicet Mboumbou Miyakou (Intérieur et Justice), Noël Mboumba (Pétrole), Tony Ondo Mba (Mines, Eau et énergie), Justin Ndoundangoye (Transports), Jean-Marie Ogandaga, le ministre du Commerce, etc.
« Jamais dans la période récente, le PDG n’a été aussi uni. Il faut dire que sa victoire aux élections générales y a beaucoup aidé. Et maintenant que l’hypothèque sur la santé du président Ali Bongo est levée, tous les voyants sont au vert pour le parti au pouvoir », commente ce professeur en science politique de l’UOB.
La situation actuelle du PDG tranche avec celle de l’opposition. Laminée lors des dernières élections générales en octobre 2018, celle-ci est divisée en de multiples chapelles. Ses principaux leaders, lancés dans une course au leadership, ont le plus grand mal à se rendre audibles.
