Lundi 15 novembre, le premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda s’est entretenue avec l’ambassadeur de l’Union européenne au Gabon, Rosario Bento Pais. Trois sujets ont accaparé les échanges.
Premier sujet : l’impact de l’accord conclu à la COP 26 de dont le Gabon, représenté par son chef de l’Etat, a été l’un des grands artisans.
L’appui budgétaire de l’Union européenne au Gabon a ensuite été évoqué. Il s’agit de mettre en place au niveau interministériel un dispositif permettant son utilisation optimale.
Enfin, le suivi du dialogue politique a été abordé « dans le respect de la souveraineté de chacun », a insisté le premier ministre. Une allusion sans doute à la propension de l’UE de confondre « promotion des valeurs » et ingérence dans les affaires internes.
« Le Gabon est très important pour l’Union européenne bilatéralement, régionalement et internationalement », a déclaré Mme Rosario Bento Pais. C’est pourquoi nos relations sont appelées à se renforcer à l’avenir.
Depuis bientôt deux ans, passée la période de brouille post-électorale, les relations entre le Gabon et l’Union européenne, se sont singulièrement réchauffées. « La relation entre le Gabon est l’Union européenne a évolué dans un sens très positif », a déclaré Rosario Bento Pais au sortir de son entretien avec le premier ministre.
Aux yeux de Bruxelles, Libreville représente un partenaire incontournable. « Le Gabon est très important pour l’Union européenne bilatéralement, régionalement et internationalement. On vient de le voir lors de la COP 26 de Glasgow lors de laquelle le Gabon a joué un rôle majeur », a ajouté l’ambassadeur de l’UE qui juge « exemplaire » par ailleurs l’action du Gabon en matière d’égalité femme-homme.