C’est l’une des conséquences de la proclamation hier par la Cour constitutionnelle des résultats définitifs des élections législatives des 6 et 27 octobre dernier.
Ces résultats définitifs ont confirmé l’écrasante victoire du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) face à une opposition laminée qui obtient moins de 20 sièges sur les 143 de l’Assemblée nationale, note l’AFP.
La présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo, a à cette occasion annoncé que le nouveau président de l’Assemblée nationale serait élu le 11 janvier.
Autre conséquence de cette proclamation, conformément à la Constitution, « les fonctions du gouvernement cessent ». Ce dernier assurera « l’expédition des affaires courantes jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement », précise la Constitution gabonaise.
Selon la tradition, l’actuel premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet devrait remettre sa démission au président Ali Bongo dans les tout prochains jours, probablement à Rabat au Maroc où ce dernier poursuit sa convalescence.