C’est au cours d’une rencontre mardi 30 juin dernier avec la Convention nationale des Syndicats de l’éducation nationale (Conasysed) et le Syndicat de l’éducation nationale (Sena) que le ministre de l’Education nationale, Patrick Daouda-Mouguiama, a justifié la fin de non recevoir opposée à leur demande de versement d’une prime Covid-19. Une position dans l’ensemble comprise par les représentants syndicaux.
Face aux partenaires sociaux, le ministre a fait part de son refus « d’octroyer la prime Covid-19 aux enseignants ». La raison ? Les enseignants « ne sont pas en contact avec les malades (…) », a-t-il expliqué.
« Dans cette crise sanitaire, on ne peut pas décemment placer sur le même plan les personnels de santé qui sont en première ligne, ont énormément travaillé, ont pris beaucoup de risques et qui ont légitimement droit à une prime (dont le versement a été annoncé courant mai, NDLR) et les enseignants qui sont restés chez eux ces quatre derniers mois », indique un membre du cabinet du ministère de l’Education nationale.
Pour autant, ministre et partenaires sociaux ne se sont pas quittés fâchés. Tous deux s’entendent pour que la reprise des cours (prévue dès ce mois de juillet pour les classes de terminale) se fasse dans des conditions de sécurité sanitaire maximales.
