Des sanctions seront automatiquement appliquées en cas d’infraction, prévient Lambert-Noël Matha.
Irresponsable. Alors que l’épidémie de Covid-19 continue de circuler au Gabon, certains individus, en particulier des activistes proches de l’opposition radicale, ont, ces derniers jours, de façon irresponsable, appelé à protester contre le projet de loi de dépénalisation de l’homosexualité au Gabon.
« Si les uns expriment sincèrement leurs convictions, d’autres tentent d’instrumentaliser la réprobation d’une partie de l’opinion pour alimenter leur combat politique », constate un professeur en science politique de l’UOB.
Face à ces velléités de manifestation qui représentent un risque pour la santé publique, le ministère de l’Intérieur a décidé de jouer la fermeté. « On ne joue pas avec la vie des Gabonais », cingle un collaborateur du ministre de l’Intérieur, Noël-Lambert Matha.
Ce vendredi 26 juin, le premier flic du Gabon s’est donc fendu d’un communiqué. « Depuis quelques jours, nous constatons pour le déplorer que des compatriotes s’activent via les réseaux sociaux à organiser des manifestations publiques, des marches et des sit-in entre autres, en violation des dispositions de l’arrêté du 23 mars 2020 interdisant les rassemblements de plus de 10 personnes au Gabon », commence par rappelé Lambert-Noël Matha.
Face à cette situation, le ministre de l’Intérieur rappelle que « l’observation des mesures barrières est de rigueur afin de lutter contre la propagation de la pandémie de Covid-19 » et qu’il ne saurait « tolérer une quelconque entrave aux mesures gouvernementales ».
« Nous serons d’une grande fermeté car c’est de la santé publique dont il est question », avertit le collaborateur du ministre, en insistant sur le fait que « les sanctions seront d’une sévérité exemplaire à l’encontre des contrevenants ».
