C’est ce qui est ressorti de la réunion, lundi 16 janvier, entre le ministre d’État à l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, et les représentants des formations politiques de la majorité et de l’opposition.
Cette réunion fait suite à la décision de la Cour constitutionnelle, le 5 janvier dernier, de mettre fin au mandat du précédent bureau du CGE qui n’était pas parvenu à organiser une élection pour son renouvellement dans les temps impartis par les textes.
Celle-ci a en particulier permis d’éclaircir certains points comme le financement des partis et d’établir un calendrier qui devrait aboutir à l’élection du président et à la mise en place du bureau directeur du CGE.
Lambert-Noël Matha a rappelé que deux organes doivent, à cette fin, être mis en place : le Comité ad hoc et le Collège spécial. Le premier, composé de 8 membres (4 de la Majorité et 4 de l’Opposition), a pour mission d’examiner les dossiers de candidature au poste de président du CGE. Le second, constitué de 10 personnalités issues également, à parité, de la majorité et de l’opposition, est chargé d’élire en dernier ressort le président du bureau du CGE.
Lors de cette réunion, le ministre de l’Intérieur a annoncé que ces organes pourraient être mis en place entre le 24 et le 25 janvier. Dans les jours à venir, l’appel à candidatures, l’examen des dossiers et l’élection vont s’enchainer. D’ici-là, les leaders des formations politiques doivent envoyer les listes de leurs représentants au ministère de l’Intérieur.
Pour Lambert-Noël Matha, au final, en dépit d’un agenda serré, le bureau du CGE pourrait être renouvelé d’ici au 30 janvier.