Gabon : L’appel à la journée « ville morte » est resté… lettre morte (chronique d’une journée tout à fait ordinaire)

Ce mercredi 15 décembre 2021 est une journée tout à fait ordinaire à Libreville comme partout ailleurs au Gabon © DR

Une poignée de vaccino-sceptiques avaient appelé ce mercredi 15 décembre à une journée ville morte. Mais, à l’évidence, c’est leur appel qui est resté lettre… morte. Chronique d’une journée des plus ordinaires à Libreville comme partout ailleurs dans le reste du pays.

Pour la petite minorité d’antivax gabonais, la pilule, à défaut de vaccin, est dure à avaler.

Leur appel à une journée « ville morte » ce mercredi au Gabon est resté, c’est le moins que l’on puisse dire, lettre morte.

Tôt ce matin, les arrêts de bus étaient, comme à l’accoutumée, bondés à Libreville, comme Akanda et Owendo.

En plusieurs points sur les principales artères de la capitale, des bouchons se sont formés. Pas plus pas moins que la veille. C’était le cas notamment de l’aéroport à l’échangeur de Nzeng-Ayong.

Dans les administrations publiques, comme dans les entreprises, la journée a été on-ne-plus ordinaire. « Tous nos employés étaient présents ce matin », confirme un responsable de la banque UBA.

A l’approche de midi, le bord de mer était noir de monde.

Quant aux commerces, ils n’ont pas désempli tout au long de la matinée. Le parking du Géant Ckdo, à coté de L’Immaculée Conception, était aussi plein que d’habitude.

Mais le plus douloureux pour les anti-vax tient peut-être au fait que les centres de vaccination ont, comme la veille, était pris d’assaut par les Gabonais. Un effet des mesures annoncées lundi par le gouvernement qui incitent fortement à la vaccination.

Ce mercredi, au Gabon, la vie suivait son cours normal. Loin des réseaux sociaux qui confondent vie réelle et vie virtuelle.

Quant aux Gabonais – les vrais et non les trolls sur les réseaux sociaux -, qui sont vaccinés ou titulaires d’un test PCR négatif en cours de validité, ils s’apprêtent à faire la fête. Ce mercredi en effet, pour la première fois depuis bientôt deux ans, les bars, restaurants et boites de nuit pourront ouvrir au-delà de 21 heures, heure du couvre-feu, à condition que leurs personnels soient entièrement vaccinés.