Gabon : L’adjoint au maire de Franceville agressé par un commerçant libanais

Le 2ème adjoint au marie aurait été agressé par un commerçant libanais et ses frères ce mercredi 24 février au quartier Potos à Franceville © DR

Le 2e maire adjoint de la commune de Franceville, chargé de la voirie, Jules Ferry Ndoumou, a été agressé ce mercredi 24 février au quartier Potos par un commerçant libanais, aidé de ses frères.

Selon plusieurs sources, Jules Ferry Ndoumou s’est rendu dans la matinée dans le commerce de ce ressortissant libanais pour régler un litige.

« Las de pourparlers, le responsable municipale a choisi de s’en aller. Or, le Libanais le filmait ainsi que sa délégation à son insu », relate une source présente à ce moment là, qui ajoute qu’« un agent municipal ayant vu la scène a demandé d’effacer la vidéo, en vain. Et c’est de là qu’est partie l’altercation ».

Cette source ajoute que « le maire a été bastonné » par l’opérateur économique, aidé de ses frères. Sur une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux, on voit en effet Jules Ferry Ndoumou sortir du magasin, sonné et titubant, possiblement sous l’effet des coups.

Selon le site d’information en ligne Gabonactu.com, « la brouille a démarré mardi. Le maire a informé le commerçant libanais d’une décision municipale d’installer des commerçantes devant son magasin situé à Potos, le centre des affaires de la capitale provinciale du Haut Ogooué. Le Libanais n’a pas accepté une telle décision qui étoufferait son magasin ».

Notre confrère ajoute que « ce mercredi matin, l’opérateur économique libanais a délibérément stationné un gros camion de livraison à l’endroit où les commerçantes devaient être installées. Revenu sur le terrain, le maire constate le gros obstacle. Il tente de faire entendre raison au Libanais. Une engueulade survient. Les esprits s’échauffent. Les badauds accourent de partout. Dans ce cafouillage, les coups sont partis ».

Les ressortissants libanais ont rapidement été interpellés et conduits au poste. Si les faits relatés sont avérés, les sanctions devront être exemplaires. On ne saurait impunément attenter à l’autorité de l’Etat.