Gabon : Laccruche, Teale, Epouta et Ngouoni appelés par Ali Bongo à se rendre « au plus vite » à Rabat

Ali Bongo entourés de ses plus proches collaborateurs © DCP

Le président gabonais, qui doit quitter aujourd’hui l’hôpital du roi Fayçal de Riyad en Arabie Saoudite pour terminer sa convalescence à Rabat au Maroc, a demandé à nouveau à ses principaux collaborateurs au sein de son cabinet de le rejoindre « au plus vite »

« SEM le président de la République, le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, mon  époux, compte mettre à profit cette brève période de convalescence pour recouvrer ses pleines capacités physiques, ainsi que pour travailler sur les dossiers les plus prioritaires pour notre pays, le Gabon. A cette fin, il a demandé aux principaux responsables au sein de la Présidence de la République de le rejoindre à Rabat », a indiqué la première dame, Sylvia Bongo Ondimba dans un post publié hier soir sur sa page Facebook.

Ce matin, alors que les préparatifs étaient en cours pour son départ à Rabat, Ali Bongo a réitéré à plusieurs de ses proches sa volonté d’avoir « au plus vite » à ses côtés durant sa brève période de convalescence les principaux membres de son cabinet.

Le président gabonais a mentionné explicitement le nom de quatre d’entre eux : le directeur de cabinet du président, Brice Laccruche Alihanga, le secrétaire général, Jean-Yves Teale, le chef du protocole, François Epouta, ainsi que le porte-parole de la présidence, Ike Ngouoni.

Selon une autre source, Ali Bongo souhaiterait « travailler à la préparation de certains dossiers qu’il juge prioritaires, en commençant comme il l’a toujours fait, par les préparer avec ses plus proches collaborateurs au sein du cabinet ».

Quant à la petite polémique, créée par certains activistes sur les réseaux sociaux et reprise dans une poignée de médias proches de l’opposition qui s’étonnent de l’absence du gouvernement, un proche du président s’en amuse.

« C’est ridicule. Il ne s’agit pas de tenir un conseil des ministres mais de travailler sur certains dossiers avec son bras droit et ses principaux conseillers. Dire que la présence du gouvernement est nécessaire, c’est soit méconnaître complètement le fonctionnement des institutions et du travail présidentiel, soit être de mauvaise foi », s’amuse cet intime du président qui semble pencher en faveur de la deuxième option.