Gabon : La Présidence s’implique pour ramener « l’accalmie » au sein des régies financières de l’Etat

Le coordinateur général des affaires présidentielles, Nourredin Bongo Valentin, bras droit du président Ali Bongo Ondimba, veille en particulier à l'efficacité de l'action publique et à la bonne gestion des deniers de l'Etat © DR

Dans un courrier daté du 17 août dernier signé du Coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, la Présidence de la République invite son destinateur, le ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga, à dialoguer de manière apaisée et constructive avec les partenaires sociaux afin de trouver une solution rapide et définitive au mouvement d’humeur que connaissent les régies financières de l’Etat et administrations assimilées et dont la cause réside dans le versement de la prime spécifique.

Au sein de la Présidence, le maître-mot est l’efficacité. Face au risque d’enlisement du conflit qui oppose depuis plusieurs semaines les syndicats des régies financières de l’Etat et le ministère de l’Economie, la plus haute institution du pays a décidé de s’impliquer avec la volonté d’y trouver une solution rapide et définitive.

« Dans le souci de ramener l’accalmie au sein des régies financières et administrations assimilées, vous revient-il d’organiser les négociations avec vos partenaires sociaux afin de trouver des solutions définitives sur cette problématique de prime spécifique », indique un courrier daté du 17 août dernier et signé du coordinateur général des affaires présidentielles et bras droit du président Ali Bongo Ondimba, Noureddin Bongo Valentin.

« De concert avec votre collègue chargé du Budget et des Comptes publics (Sosthène Ossoungou Ndibangoye, NDLR), vous devriez proposer une grille des primes selon des critères préalablement définis comme la catégorie professionnelle », poursuit le courrier.

Exigence de résultats, intransigeance dans la lutte contre la corruption

Et celui-ci de conclure qu’« un compte-rendu sur lesdites négociations devra être présenté au chef de l’Etat », en rappelant au passage que « le président de la République conduit une politique de tolérance zéro à l’égard de la corruption et nous demande d’adopter les bonnes pratiques dans le seul intérêt de notre administration ». 

Un message qui a le mérite de la clarté quant à l’exigence de résultats qui pèse sur chacun des membres du gouvernement, ainsi qu’à l’attitude irréprochable attendu de leur part en matière de bonne gestion des deniers publics. Sur ces deux points, le président Ali Bongo Ondimba l’a dit et répété : « il sera exigeant et intransigeant ».