Selon les outils statistiques du ministère de l’Intérieur, la journée « ville morte » décrétée par une poignée de militants de l’aile radicale de l’opposition a été suivie « au maximum » par 0,2 % de la population au Gabon.
Beaucoup de fausses informations (fake news) circulent à ce sujet sur les réseaux sociaux et sur internet. Sans doute pour masquer un échec patent.
La journée « ville morte » décrétée par une poignée de militants de l’aile radicale de l’opposition a été suivie « au maximum » par 0,2 % de la population au Gabon, indique le ministère de l’Intérieur qui a, à sa disposition, une batterie d’outils de mesure statistiques.
« On est loin des élucubrations que l’on peut lire ça ou là et qui ne correspondent en rien à ce que les Gabonais ont vécu hier. D’ailleurs, tout ça ne leurre personne », commente placidement un haut-gradé de la Police nationale.
Le ministère de l’Intérieur relève par ailleurs la très forte hausse de la fréquentation des bars, restaurants et boites de nuit, autorisés à rouvrir hier, mercredi 15 décembre 2021, pour la première fois après le couvre-feu fixé à 21 heures.