C’est en tout cas ce que croit savoir Jeune Afrique dans son édition à paraître cette semaine, après avoir laissé entendre le contraire il y a trois semaines.
Partira ? Partira pas ? Depuis début janvier, le tout Libreville bruisse de rumeurs, les plus contradictoires, au sujet de Julien Nkoghe Bekalé.
Donné potentiellement partant il y a deux semaines par Jeune Afrique (lire notre article), le premier ministre gabonais semble parti pour conserver son poste, écrit notre confrère dans son édition à paraître cette semaine.
« Il a plaidé sa cause auprès de présidents d’institutions, comme Marie Madeleine Mborantsuo qui s’est entretenue avec le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, le 31 janvier dernier », indique Jeune Afrique dans son article.
Prudent, l’hebdomadaire panafricain cite toutefois les personnalités pressenties pour, le cas échéant, remplacer à son poste l’actuel chef du gouvernement : Alain Claude Bilie-Bye-Nze (Affaires étrangères), Denise Mekamne (Relations avec les institutions), et – nouveauté – Rose Christiane Ossouka Raponda (Défense).
De fait, à Libreville, nombreux sont ceux à parier sur une femme pour remplacer, le jour venu, Julien Nkoghe Bekalé. « Cela permettrait de donner un nouveau souffle à mi-parcours à la décennie de la femme, décrétée par le chef de l’Etat Ali Bongo en 2015 jusqu’en 2025 », commente un fin connaisseur des arcanes politiques librevilloises.
Toutefois, ce jour ne semble pas encore tout à fait venu. Julien Nkoghe Bekalé, nommé à en janvier 2019 et qui a été confirmé à son poste en décembre dernier, parait avoir donné une satisfaction ces derniers jours. Sa gestion des dramatiques événements survenus le 24 janvier et, surtout, sa main tendue les jours suivants aux syndicats qui a permis de désamorcer une grève générale semble avoir donné satisfaction.
