Dans la nuit du mardi 2 au mercredi 3 avril dernier vers deux heures du matin dans le quartier Damas dans le 5e arrondissement de Libreville, le corps sans vie d’un jeune ressortissant burkinabè a été retrouvé.
Selon les premières constatations de l’enquête, la victime serait un ressortissant burkinabè du nom de Sango Ziyon, âgé de 27 ans. Il a été retrouvé, un couteau de 30 centimètres enfoncé dans la poitrine.
Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances exactes du décès du jeune homme.
Ce crime sordide intervient quelques jours seulement après la découverte du corps d’une jeune fille pendue à un arbre à Moanda au sud-est du Gabon. Les enquêteurs privilégieraient l’hypothèse d’un meurtre maquillé en suicide.
Au Gabon, la délinquance, notamment celle des jeunes et en particulier des mineurs, est un sujet de préoccupation grandissant. « C’est une question d’autorité de l’Etat et de mentalité. Il faut plus de fermeté, ne pas glisser comme ailleurs dans l’angélisme qui pave la voie au laxisme », explique ce commissaire de police avant d’ajouter : « ces délinquants souvent jeunes, mais aussi leur famille, doivent être responsabilisés », et d’appeller la justice à appliquer « des peines exemplaires. » En la matière, « il faut une tolérance zéro », conclut-il.
