Gabon : Jean Ping condamne la tentative de coup d’Etat

L'opposant gabonais Jean Ping © DR

Lundi, une dizaine de jeunes militaires avaient pris d’assaut l’immeuble de la radio télévision gabonaise (RTG) appelant le peuple à l’insurrection. Dans leur message lu à la radio, ils avaient cité les noms de personnalités de la société civile et de l’opposition, dont celui de Jean Ping. Aujourd’hui, celui dément tout lien avec les protagonistes de ce coup de force. 

Contacté au téléphone par l’AFP, le parti de Jean Ping, l’un des principaux opposants gabonais et candidat malheureux à la présidentielle de 2016, a « condamné » mardi la tentative de coup d’État, se disant « pacifiste ».

Son nom avait été cité, dans le message des mutins lus à la radio, aux côtés de ceux de hauts gradés de l’armée, dont le général Jean Philippe Ntumpa Lebani – qui avait purgé une peine de prison pour une précédente tentative de coup d’État avortée en 2009 -, et le colonel Rapontchombo, officier de l’armée de terre ; ainsi que plusieurs acteurs de la société civile, réputés proches de Jean Ping : le syndicaliste Jean Rémi Yama et la chercheuse Laurence Ndong, Marcel Libama (Union nationale), l’avocate Paulette Oyane ou encore Bertrand Zibi, ancien député démissionnaire du Parti démocratique gabonais (PDG).