Vendredi 5 août, le président gabonais s’est entretenu au Palais Rénovation avec l’ambassadeur de France au Gabon, Alexis Lameck, et l’envoyé spécial du président du burundais, Jean Marie Ruimirije.
Avec l’ambassadeur de France, il a été question, indique un communiqué de la Présidence gabonaise, « à l’approche de la conférence des ambassadeurs à Paris (qui se tient fin août) » de « passer en revue (…) les enjeux bilatéraux tels que l’éducation, la lutte pour la préservation de l’environnement et l’égalité Homme-Femme. »
L’envoyé spécial du président du burundais était, lui, « porteur d’un message de salutations fraternelles du président burundais, Evariste Ndayishimiye ». « Un échange d’expériences a été convenu dans le secteur agricole à l’issue de ce tête-à-tête entre le chef de l’Etat et son hôte », complète le communiqué de la Présidence gabonaise.
Très actif sur la scène internationale, le président gabonais est un interlocuteur particulièrement recherché par ses pairs africains et d’autres continents. Le Gabon est en première ligne sur le dossier climatique, la priorité actuelle de la communauté internationale. Membre du Conseil de sécurité de l’ONU pour les deux années à venir, il en assurera même la présidence à compter de ce mois de septembre, au moment où se tiendront les traditionnelles assemblées générales de l’ONU. Le Gabon est par ailleurs au centre d’une lutte d’influence entre francophones et anglophones depuis qu’il a adhéré le 26 juin dernier au Commonwealth.