Mardi 24 janvier, Alain-Claude Bilie-By-Nze a fait son discours de politique générale à l’Assemblée nationale. Plus que la feuille de route, précise et ambitieuse, qui s’en est dégagée, ce sont les réponses, cinglantes, de cet orateur hors-pair aux interpellations des députés de l’opposition qui ont particulièrement retenu l’attention. « Il nous a mis KO », confessait l’un d’eux dans la soirée. Voici un florilège de ses principales saillies.
« Si vous n’arrivez pas à obtenir une majorité à l’Assemblée nationale c’est que vous n’arrivez pas à convaincre les Gabonaises et Gabonais de voter pour vous. Ils sont libres de leurs choix. »
« Il ne faut pas réduire le rêve de la jeunesse (gabonaise) à vos propres ambitions. La jeunesse Gabonaise a besoin d’avoir un rêve et elle a en face d’elle un gouvernement qui tient à ce que ce rêve se réalise en investissant massivement dans l’éducation et la formation. »
« Peut-être qu’effectivement tout n’a pas été bien fait, mais nous n’avons pas prétendu en venant sur cette tribune que le Gabon s’était transformé en paradis en quatorze ans. On ne peut pas non plus dire que depuis quatorze ans rien n’a été fait, surtout lors qu’on été directeur de cabinet du président de la République, ministre de la République, vice-président de la République. »
« Si vous n’arrivez pas à obtenir une majorité à l’Assemblée nationale c’est que vous n’arrivez pas à convaincre les Gabonaises et Gabonais de voter pour vous. Ils sont libres de leurs choix. »
« Notre pays souffre du fait que celui qui perd n’accepte pas d’avoir perdu. Il pense qu’il a gagné du simple fait qu’il a dénoncé. Mais c’est le peuple qui choisit. »
« Nous avons mis un point d’honneur à ne pas prendre d’engagement que nous pourrons pas tenir. »
« S’il n y avait pas eu à Lambaréné le cas du masque Galoa, peut-être que l’honorable Akouré serait encore aujourd’hui maire (PDG) de Lambaréné. »