L’annonce a été faite hier, dimanche, par la Compagnie minière de l’Ogooué, filiale du groupe français Eramet qui compte l’Etat gabonais à son capital. Il s’agit du 13ème décès au Gabon des suites du Covid-19 et le 2ème à Franceville, deuxième épicentre de l’épidémie dans le pays après Libreville, la capitale.
« C’est à la suite d’un léger malaise survenu le 20 mai dernier », indique le communiqué de la Comilog, que la défunte, une femme agent administratif qui avait intégré l’entreprise en 2013, a été placée en isolation et en observation.
« Le 21 mai, un prélèvement a été réalisé par le médecin référent du Covid-19. Le 22 mai, le résultat s’est avéré positif et elle a, immédiatement, été placée sous traitement », poursuit celui-ci.
Compte tenu de son état, les médecins ont décidé de la transférer au Centre hospitalier régional Amissa Bongo le samedi 23 mai. Placé sous traitement et sous oxygène, c’est dans la nuit de samedi à dimanche à 3 heures du matin que le décès est survenu.
Il s’agit du deuxième décès survenu à Franceville après celui, il y a quelques jours, du décès d’un agent en service à l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM). Le chef-lieu du Haut-Ogooué est le deuxième épicentre de l’épidémie après Libreville, avec à ce jour 322 cas positifs.
Depuis la détection du premier cas positif au Covid-19 mi-mars, le Gabon compte 13 décès. En Afrique, il est considéré par l’OMS comme l’un des bons élèves de la riposte face au virus, tant sur le volet préventif que curatif. Le Gabon est le pays qui dispose de la plus forte capacité de tests. Ce lundi, un nouveau laboratoire, baptisé du nom du défunt professeur Daniel Gahouma, entre en fonction. Servant à la fois au pays et à la sous-région, celui-ci sera capable de réaliser jusqu’à 10 000 tests par jour.
