Parmi ces invalidations figurent celle de Chantal Myboto Gondjout, la trésorière de l’Union Nationale.
Hier soir, la Cour constitutionnelle a invalidé plusieurs candidatures aux élections législatives et locales prévues les 6 et 27 octobre prochain au Gabon. Ces invalidations concernent à la fois des membres de la majorité et de l’opposition.
Parmi celles-ci figurent la candidature de Chantal Myboto Gondjout au premier siège dans le premier arrondissement de Libreville lors des élections législatives. La trésorière de l’Union Nationale avait en effet choisi pour suppléant un membre d’un autre parti (en l’occurrence du PDG), ce qui est strictement interdit par la loi électorale gabonaise.
A titre préventif, l’Union Nationale avait publié jeudi dernier un communiqué affirmant que la candidature de Chantal Myboto avait été validée par la Cour constitutionnelle. Des documents censés prouvés la non appartenance au PDG du suppléant de Chantal Myboto, Lambert Assang, avait été adressés aux médias, les induisant volontairement en erreur. Ce fut le cas notamment de l’hebdomadaire Jeune Afrique, qui avait publié vendredi un article très étayé sous la plume du journaliste Mathieu Olivier.
Mais ces documents dont l’authenticité n’a pu être établie, n’auront pas fait le poids face à ceux plus nombreux et officiels attestant de l’appartenance effective au PDG du suppléant de Chantal Myboto.
Les élections législatives se dérouleront les 6 et 27 octobre au Gabon. Le premier siège de la première circonscription de Libreville sera l’un des plus convoités. Parmi les douze candidats qui se le disputeront, Gabriel Malonga Mouelet, représentant du parti au pouvoir, partira avec l’étiquette de favori.