Le président togolais s’est entretenu hier pour la troisième fois en trois mois avec son homologue gabonais au Palais du Bord de mer.
Les deux chefs d’Etat ont évoqué les questions économiques, notamment la zone de libre échange continentale africaine (ZLECA) entrée en vigueur il y a quelques semaines.
« Nous avons fait le point sur l’évolution du dossier relatif au chantier unique de transport en Afrique. J’ai souhaité que le président Ali Bongo Ondimba puisse s’impliquer pour que les cinq autres pays adhérent aussi à ce que nous avons fait dans la zone de libre échange économique en Afrique », a déclaré le président togolais, tout en souhaitant que « le transport aérien soit également libéralisé afin que les Africains voyagent plus facilement et à moindre coût. »
Et Faure Gnassingbé de poursuivre : « Je suis satisfait des réponses que (le président Bongo) m’a données et je suis convaincu qu’il va faire de son mieux pour m’aider dans cette tâche. »
Les deux chefs de l’Etat ont ensuite évoqués une de leur question de prédilection, la lutte contre le terrorisme.
« Le phénomène auquel nous faisons face dans notre zone de la CEDEAO, c’est le terrorisme malheureusement sous toutes ses formes de criminalité frontalière. Je crois qu’en la matière, un seul pays ne saurait revendiquer tel ou tel succès. Chacun doit jouer sa partition. Car cela ne serait pas suffisant si les autres pays voisins ne s’impliquaient pas davantage », a indiqué Faure Gnassingbé, en insistant sur la nécessité d’une « coopération transfrontalière renforcée. »
