Dans son point de presse quotidien, le chef d’état-major de la Marine nationale, le capitaine de vaisseau Charles Hubert Bekale Meyong, a déclaré ce vendredi 17 mars au soir que les recherches ces dernières 24 heures se sont révélées infructueuses.
« Le dispositif naval des forces de défense et de sécurité a repris la mer à partir de 10h », a d’entrée déclaré le capitaine de vaisseau Charles Hubert Bekale Meyong par ailleurs coordonnateur des opérations de recherches. « Sur les lieux, une légère nappe de gasoil s’étendant sur un nautique (1,852 kilomètres) était très visible dans la zone sinistrée », a-t-il précisé pour expliquer le contexte difficile dans lequel les recherches ont évolué ce vendredi.
« La fouille minutieuse entamée de ce jour a été entravée par des difficultés suivantes : le regroupement des meubles au seuil des portes d’entrée et la faible visibilité causée par une remontée des buses », s’est-il justifié. « Ces deux facteurs n’ont pas permis aux plongeur d’accéder à l’intérieur de certains compartiments du navire », a déploré Charles Hubert Bekale Meyong.
Face à ces difficultés, le chef d’état-major de la Marine nationale a promis une organisation alternative pour la journée de samedi. « Une stratégie plus adaptée sera mise en place dès demain matin, 18 mars, afin d’accéder aux pièces non inspectées », a-t-il indiqué.
Aucun nouveau corps n’ayant été retrouvé ce vendredi, le bilan du naufrage de l’Esther Miracle est inchangé : 21 victimes, 16 personnes portées dispurues et 124 secourues.
Sur les 15 corps sans vie retrouvés mardi dans l’épave du navire, 3 demeurent non identifiés.
