Après une saison 2021-2022 palpitante démarrée en mai et terminée fin juillet, la saison prochaine marquera le retour à une formule beaucoup plus classique : une poule unique de 14 clubs en D1 et 10 en D2.
« Bientôt la Linaf va sortir le calendrier du championnat 2022-2023, qui devrait commencer à la rentrée scolaire avec une formule intégrale. C’est-à-dire une poule unique de 14 clubs en D1 et 10 en D2 », a déclaré le ministre des Sports dimanche 31 juillet alors qu’il assistait à la rencontre opposant l’US Bitam au Stade Mandji (lire notre article).
« C’est important de dire que cette formule transitoire nous a permis d’intégrer les mesures et réformes du National Foot que nous avions décidées, toute la communauté du football aux assises de mai 2021. Il y a eu quelques difficultés mais nous avons déjà éprouvé la prise en charge pour les clubs de D1 et D2 : pour le transport, l’hébergement et la restauration des équipes qui se déplacent ; pour les salaires des joueurs de D1 et D2 ainsi que les entraineurs principaux ; mais aussi pour la visite médicale », a ajouté Franck Nguema.
Etalé sur trois mois, le championnat qui vient de s’achever s’est joué en deux phases. Une première en deux groupes de 7 clubs chacun. A la fin de la phase de groupe, les trois meilleurs se sont qualifiés pour les play-offs qui se sont conclus sur le sacre du Stade Mandji.
« Nous avons mené ce championnat national de football masculin, professionnel, dans une formule transitoire. Mais l’essentiel est que les jeunes aujourd’hui, plus 700, ont retrouvé leur métier et peuvent en vivre. C’est possible. Et grâce à la Linaf qui a effectué un travail formidable, parce que n’était pas évident », s’est réjoui le ministre des Sports.
En dépit de quelques péripéties, la saison 2021-2022, dont les modalités ne pourront être reproduites, a été particulièrement palpitante. L’objectif de la Linaf doit être maintenant de faire en sorte que la saison prochaine soit encore plus réussie. Pour ce faire, elle devra remédier aux quelques dysfonctionnements, évitables, qui ont perturbé le championnat (retard de paiement dans les salaires des joueurs, qualité des pelouses, accompagnement en communication, etc.). C’est à ce prix, modique, que le football gabonais retrouvera ses lettres de noblesses.