C’est ce qu’a assuré sur sa page Facebook Michel Ogandaga, proche du président gabonais. Ce cadre du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) est d’autant plus écouté qu’il est réputé très informé.
Depuis l’hospitalisation d’Ali Bongo le 24 octobre dernier, les fake news à son sujet n’ont cessé de se répandre à un rythme quotidien, tant sur les réseaux sociaux que dans les médias proches de l’opposition.
D’où l’avertissement lancé par Michel Ogandaga. « On gère un pays… et non des fake news ! », a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Quand bien même la santé du président n’est plus un souci d’inquiétude, le début de la convalescence d’Ali Bongo au Maroc n’a pas tari le flot de fausses nouvelles que certains activistes ou militants, voire responsables, de l’opposition se plaisent à déverser avec, disons-le parfois, la complaisance de certains médias peu rigoureux, présentant des phénomènes très minoritaires comme populaires au sein de l’opinion.
C’est ce que fait observer Michel Ogandaga. Selon lui, cette épisode a été « l’heure de gloire des fake news et autres théories du complot… »
Mais tout cela n’a rien d’un mouvement spontané, explique ce proche du président gabonais, ciblant l’entourage Jean Ping et sa coalition pour la nouvelle république (CNR). « Quotidiennement, on a droit au réveil funéraire d’opposants moutouki et autres clowns de services moyennant quelques miettes de ping €/CFA chinois », a lancé Michel Ogandaga.
Et de conclure son post facebook par cette formule assassine : « les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnait. » Une réplique tirée du film culte de Michel Audiard, Les tontons flingueurs, sorti en 1963.
Joint plus tard par téléphone, Michel Ogandaga a enfoncé le clou. « Ali Bongo va bien. La minorité d’activistes qui répand des fake news et confond ses désirs avec la réalité sera bientôt déçue », a-t-il indiqué.
Le président gabonais est arrivé hier au Maroc pour y poursuivre sa convalescence, qui devrait être plus brève que prévue initialement en raison de la nette amélioration de son état de santé. Il est accompagné de sa famille proche, dont la première dame, Sylvia Bongo, et leur fils Nourredine. Les principaux membres de son cabinet, comme le président l’a souhaité, sont également tous arrivés à Rabat.
