Cette mesure, imposée d’autorité par le chef de l’Etat au gouvernement à l’occasion du conseil des ministres ce mercredi 12 juillet, était très attendue. Elle permettra, selon les experts, de mettre un terme définitif au phénomène des enfants « fantômes » ou « invisibles ». La décision présidentielle porte à la fois sur les enfants à naître mais aussi sur ceux déjà nés. Voici l’extrait du communiqué final du Conseil des ministres.
« Ouvrant les travaux, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, attaché au bien-être et à l’amélioration constante des conditions de vie de ses compatriotes de toutes couches sociales, est revenu sur la notion de reconnaissance à la citoyenneté matérialisée pour chaque individu, en l’occurrence les enfants, par la possession d’un acte de naissance délivré par la chaîne des services compétents des structures hospitalières et des centres d’état-civil.
Au regard des difficultés rencontrées par certaines familles pour l’acquisition des actes de naissances de leur progéniture, le Président de la République a instruit le Gouvernement de régulariser la situation des concernés et instaurer la délivrance désormais gratuite et non conditionnelle. Cette mesure est aussi bien valable dans les services hospitaliers publics et privés pour les certificats de naissance, que dans les centres d’état-civil pour ce qui est des actes de naissance. »