Depuis son retour définitif à Libreville en mars dernier, le président gabonais s’implique très activement dans le domaine diplomatique. Hier, il a reçu les lettres de créance de trois nouveaux ambassadeurs accrédités au Gabon. Le même jour, il a reçu des diplomates gabonais avant leurs prises de fonctions afin de leur transmettre ses consignes.
S’il est une preuve du retour en force d’Ali Bongo aux affaires, la diplomatie en offre une. Depuis début mai, le président gabonais a reçu à Libreville deux chefs d’Etat, Faure Gnassingbé et Alassane Ouattara, et s’apprête à en recevoir au moins quatre autres : Paul Kagame, Macky Sall, Ibrahim Boubacar Keïta ou encore Teodoro Obiang Nguema.
Au quotidien, Ali Bongo ne tarit pas d’efforts pour remettre son pays au centre du jeu diplomatique en Afrique. Comme avant son probable AVC, le 24 octobre dernier, qui n’est aujourd’hui plus qu’un lointain souvenir.
Ce lundi, le numéro un gabonais a reçu les lettres de créance de trois nouveaux ambassadeurs accrédités dans le pays. Il s’agit d’Abdulrahman Salam Aldahas, ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite, d’Edith Félicie Noëlle Ngaeto Zam, épouse Ondoua, ambassadeur du Cameroun, et de Gabriele Di Muzio, ambassadeur d’Italie.
Le même jour, Ali Bongo a reçu deux ambassadeurs gabonais qui s’apprêtent à prendre leurs fonctions. En l’occurrence, Sylver Aboubakar Minko-Mi-Nseme et M. Sayid Abeloko, respectivement ambassadeur au Maroc et ambassadeur au Togo, au Ghana et au Bénin. Le chef de l’Etat leur a transmis ses consignes. Une manière pour lui de leur rappeler qui, au Gabon, est le chef de la diplomatie.
