Gabon : Alexandre Barro Chambrier et son entourage pris en flagrant délit de mensonge au sujet d’une prétendue rencontre à Paris avec Omar Denis Junior Bongo

Alexandre Barro Chambrier rêve de succéder à Jean Ping à la tête de l'opposition gabonaise © Facebook / ABC

Suite à la publication le 21 juillet dernier sur le site de Jeune Afrique d’un article intitulé « Comment Alexandre Barro Chambrier, en précampagne présidentielle, active ses réseaux en France », l’entourage d’Omar Denis Junior Bongo a apporté un démenti catégorique au sujet d’une soi-disant rencontre avec le président du RPM. 

Suite à la publication de cet article, Omar Denis Bongo Ondimba nous a fait savoir que, contrairement à ce que nous avait affirmé l’entourage d’Alexandre Barro Chambrier, « aucune rencontre » entre ces deux personnalités « n’a eu lieu en France en juillet ». Le fils de l’ancien président du Gabon n’y séjournait d’ailleurs pas en vacances. Même démenti de sa part en ce qui concerne une éventuelle tournée commune dans le Haut -Ogooué, laquelle n’est « aucunement envisagée », ajoute Omar Denis Bongo Ondimba, indique Jeune Afrique sur son site internet.

L’entourage d’Alexandre Barro Chambrier, qui cultive manifestement un rapport distant à la réalité, avait affirmé à l’hebdomadaire panafricain qu’à l’occasion de son séjour courant à juillet à Paris, le fondateur du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) avait « rencontré Omar Denis Bongo Ondimba, fils de l’ancien président du Gabon et petit-fils du président congolais Denis Sassou Nguesso, qui était alors en vacances en France ».

L’entourage de Barro Chambrier avait ajouté que « l’opposant gabonais envisage(ait) une tournée dans le Haut-Ogooué » et qu’ « il pourrait (…) demander à Omar Denis Bongo de l’accompagner ».

Deux vérités bel et bien avérées

Reste deux vérités qui, elles, sont bien avérées et transparaissent clairement de l’article publié dans Jeune Afrique. Alexandre Barro Chambrier est bel et bien en précampagne pour l’élection présidentielle de 2023 lors de laquelle il escompte bien être le candidat de l’opposition en remplacement de Jean Ping qu’il juge désormais « trop vieux » pour concourir (lire notre article). Pour se lancer dans la course, l’ex-ministre des Mines du président Ali Bongo Ondimba et ex-baron du PDG, devenu sur le tard opposant, compte bien bénéficier des mannes financières prodiguées par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso, tout comme d’ailleurs, fut-ce dans une moindre mesure, de celles de son homologue ivoirien, Alassane Ouattara.