Futur membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, le Gabon prend la tête du Comité des Nations unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale

La représentante du Burundi (à droite) passe la main à celle du Gabon (à gauche) à la tête de l'UNSAC © DR

Futur membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2022-2023 et considéré comme l’un des pays africains les plus actifs sur le front diplomatique, le Gabon a pris ce mardi 23 novembre la tête du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC) qui se tient du 22 au 26 novembre à Libreville.

La passation à la tête du bureau de l’UNSAC s’est effectuée entre le Burundi (sortant) et le Gabon (entrant). Pendant une période de six mois, ce dernier dirigera ce Comité dont la mission est entre autres de mener des « activités de reconstruction et de renforcement de la confiance entre ses États membres, notamment par des mesures de confiance et de limitation des armements ».

Plusieurs mécanismes et instruments ont été adoptés dans ce sens, à l’instar de la « Convention de l’Afrique centrale pour le contrôle des armes légères et de petit calibre, de leurs munitions, et de toutes pièces et composantes pouvant servir à leur fabrication, réparation et assemblage » approuvée le 30 avril 2010 lors de la 30e réunion de l’UNSAC tenue à Kinshasa (RD Congo).

A Libreville, plusieurs thématiques seront abordées : le changement climatique ; la revue de la situation géopolitique et sécuritaire en Afrique centrale ; l’accompagnement du processus de transition tchadien ou encore la stratégie régionale de lutte contre la pandémie de la Covid-19.

L’UNSAC compte onze Etats membres (Angola, Burundi, Cameroun, République Centrafricaine, Congo, République démocratique du Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Rwanda, Sao Tome & Principé, Tchad) qui se réunissent au niveau ministériel deux fois par an pour dresser un état de la situation géopolitique et sécuritaire en Afrique centrale et faire un rapport sur les programmes de désarmement et de limitation des armes dans la sous-région.