Le chef de l’Etat gabonais, qui a repris fermement en main les commandes du pays, a fait de l’efficacité de l’action publique dans l’amélioration des conditions de vie au quotidien des populations sa priorité.
Après les inondations, l’insalubrité et le manque d’éclairage public, Ali Bongo Ondimba a, cette semaine, mis sous pression son gouvernement sur un autre sujet de préoccupation majeure au quotidien pour les Gabonais : l’état des routes.
Interrogé hier, vendredi, à l’occasion de sa première conférence de presse, au sujet de l’axe routier Ntoum – Kango, la seule voie d’entrée et de sortie de la capitale, Libreville, qui se trouve dans un état de dégradation très avancé, le nouveau porte-parole de la Présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, après avoir reconnu que cet axe routier était « actuellement dans un état difficilement praticable pour les usagers », a annoncé que « des mesures seront prises dès la semaine prochaine pour remédier à cette situation. »
Entre temps, le numéro un gabonais avait déjà transmis ses consignes au premier ministre, Julien Nkoghe Bekalé. Quelques heures plus tard, celui-ci, reconnaissant « la détresse des populations face à l’impraticabilité de la RN1 précisément au niveau du PK80 », a réuni en urgence les membres de son gouvernement concernés par le dossier, en particulier le nouveau ministre des Travaux publics et des Infrastructures, Léon Bonda Balonzi.
« Le président de la République ne veut pas des annonces. Il veut des résultats »
En l’espèce, la consigne présidentielle a été la même que pour les inondations, l’insalubrité ou l’éclairage public : trouver une solution rapide et concrète pour remédier, à court comme à long terme, à ce problème. « Le président de la République ne veut pas des annonces. Il veut des résultats », avertit un proche du Palais du Bord de mer.
Depuis quelques mois, Ali Bongo Ondimba, qui avait été contraint de déléguer suite à un AVC survenu en octobre 2018, a repris l’ensemble des commandes du pays. Après s’être beaucoup investi dans le champ régalien (sécurité intérieure, défense, diplomatie) depuis son retour définitif fin mars au Gabon, le numéro un gabonais a derechef fait ces dernières semaines de l’amélioration des conditions de vie au quotidien des populations sa priorité.
