En visite au Gabon, Alassane Ouattara déclare qu’Ali Bongo a « bien récupéré » et qu’il est « en bonne forme »

Alassane Ouattara est venu rendre visite ce mercredi 15 mai à Libreville à Ali Bongo © DR

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, était ce mercredi à Libreville pour s’entretenir avec son homologue, Ali Bongo Ondimba, dont il est très proche.  

« Au Gabon, je suis chez moi et j’ai été très heureux de l’invitation de mon frère, de mon ami le président Ali Bongo Ondimba de venir passer quelque temps avec lui », a déclaré le président ivoirien.

« Et, je dois dire que je suis un homme content. Vous connaissez les liens entre la Côte d’Ivoire et le Gabon, les liens personnels que j’ai avec le président Ali Bongo et voir qu’il a bien récupéré qu’il est en forme est un bonheur », a-t-il poursuivi.

« Nous avions été inquiets bien évidemment », a concédé le président ivoirien. « Mais j’ai trouvé que le président a bien récupéré, est en bonne forme », s’est-il aussitôt réjoui.

D’ailleurs, a ajouté M. Ouattara, « nous comptons le recevoir en Côte d’Ivoire dès qu’il aura décidé ».

Les deux chefs d’Etat ont échangé longuement sur la coopération entre le Gabon et la Côte d’Ivoire, ainsi que sur la situation de leurs zones respectives : l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest.

« Le président Ali Bongo et moi-même, à l’occasion de chaque sommet, avons développé des mécanismes que nos ministres, que nos gouvernements doivent suivre pour renforcer davantage la coopération entre nos deux et je suis confiant que cela pourra se développer davantage », a déclaré le président ivoirien qui, à l’issue de son entretien avec Ali Bongo, est rentré à Abidjan.

Cette visite est la deuxième d’un chef d’Etat à Libreville en l’espace d’une semaine après celle effectuée le 7 mai dernier par le président togolais Faure Essozimna Gnassingbe.

D’autres chefs d’Etat sont attendus à Libreville dans les jours et semaines à venir. Les noms du rwandais Paul Kagame, du sénégalais Macky Sall, de l’équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema ou encore du malien Ibrahim Boubacar Keïta.