C’est ce qu’ont indiqué à La Libreville différentes sources au sein de son entourage, alors que le président gabonais rentre définitivement cet après-midi dans son pays après avoir achevé sa convalescence au Maroc.
« La date du retour définitif d’Ali Bongo Ondimba a été fixée depuis plusieurs semaines déjà », ont confié à notre rédaction plusieurs proches du président à Libreville comme à Rabat.
Le chef de l’Etat, après une absence de près de cinq mois en raison d’ennuis de santé, rentre définitivement ce samedi 23 mars au Gabon. Il est attendu en début d’après-midi à l’Aéroport International Léon Mba.
Depuis ce matin, les Gabonais commencent à affluer vers l’aéroport afin de l’accueillir. Parmi eux, de nombreux militants du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir) mais pas uniquement.
Contrairement à ce que laissent sous-entendre certains opposants, le retour du numéro un gabonais dans son pays n’a rien à a voir avec l’appel à agir lancé fin février par neuf opposants.
« Ça n’a rien à voir ! », s’exclame dans un éclat de rire un proche du président. « La date de son retour définitif au Gabon a été fixée début février, soit trois semaines avant ce à quoi vous faites référence », explique-t-il, qualifiant l’appel des opposants de « non-événement ». « C’est son état de santé qui a déterminé la date du retour et rien d’autre. Le président a totalement recouvré la santé. Il rentre. C’est aussi simple que cela », commente ce proche du président.
Que pense-t-il de ceux qui affirment que c’est l’appel à agir lancé par neuf opposants le 26 février dernier qui a incité le président à revenir ? « C’est tout simplement ridicule. Ce genre d’appels, il y en a eu des centaines, toujours en provenance des mêmes personnes, depuis le mois de novembre. Ils ont tous été de nul effet. Celui-ci n’est qu’un parmi d’autres et il n’échappera pas à la règle », constate-t-il.
Et de poursuivre : « En réalité, ces appels ne servent qu’à une chose. Faire de la publicité dans quelques médias à des seconds couteaux qui ne représentent qu’eux-mêmes. Cela me fait penser à la grenouille qui voulait être plus gros que le bœuf », lâche ce proche du président avant de conclure sur une autre formule de circonstance, non moins célèbre : « le chien aboie, la caravane passe. »