Dans une interview parue ce mercredi à un grand journal, le président français, Emmanuel Macron, s’est dit décidé à limiter le plus possible l’accès des non-vaccinés aux activités sociales. Des propos qui ont de quoi relativiser les desideratas de ceux qui, au Gabon, à l’instar du Copil citoyen, un regroupement d’opposants politiques qui s’abritent derrière la société civile, se plaignent du « traitement » qui leur serait réservé. Il faut dire que partout dans le monde, face à la virulence des nouveaux variants, l’augmentation du taux de vaccination est un enjeu majeur. Autant de sécurité sanitaire que d’ordre public.
Le président français, Emmanuel Macron, a déclaré mardi, dans un entretien au « Parisien », être décidé à «emmerder» les non-vaccinés « jusqu’au bout » en « limitant pour eux, autant que possible, l’accès aux activités de la vie sociale ».
« Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie », déclare le chef de l’État, alors que le texte sur le pass vaccinal donne lieu à un débat houleux à l’Assemblée.
« La quasi-totalité des gens, plus de 90 %, ont adhéré » à la vaccination et « c’est une toute petite minorité qui est réfractaire », ajoute-t-il. « Celle-là, comment on la réduit? On la réduit, pardon de le dire, comme ça, en l’emmerdant encore davantage. Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque. Eh bien là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder », a-t-il poursuivi.
« Je ne vais pas les mettre en prison, je ne vais pas les vacciner de force. Et donc, il faut leur dire: à partir du 15 janvier, vous ne pourrez plus aller au restau, vous ne pourrez plus prendre un canon, vous ne pourrez plus aller boire un café, vous ne pourrez plus aller au théâtre, vous ne pourrez plus aller au ciné…», a expliqué le chef de l’État français.