Dans le cadre de la préparation à la campagne de vaccination contre la COVID-19, le gouvernement gabonais vient de mettre en place un comité de pharmacovigilance dans le but d’enregistrer et d’évaluer les éventuels effets indésirables qui pourraient apparaitre chez les personnes ayant été vaccinées contre la COVID-19, a indiqué mercredi soir le Comité de riposte.
Il s’agit d’un mécanisme qui est mis en œuvre pour tous les nouveaux produits pharmaceutiques afin de s’assurer de leur bonne tolérance.
Ce comité comprend des experts du Comité scientifique du Copil Coronavirus, du Centre de recherches médicales de Lambaréné (CERMEL), du programme élargi de vaccination (PEV), des consultants et des partenaires techniques.
Des supports de suivi sont en cours de finalisation notamment la fiche de consentement éclairée, le carnet de vaccination et le dossier de suivi du sujet vacciné. L’objectif est de collecter et d’analyser tous les ressentis des personnes vaccinées.
« Ce mécanisme de pharmacovigilance, exigé par tous les fabricants des vaccins contre la COVID-19, est mis en place dans tous les pays qui organisent des campagnes de vaccination contre la COVID-19 », précise le communiqué du Copil diffusé hier, mercredi 3 mars.
A ce jour, le Gabon a déjà enregistré 4 vaccins dont ceux d’AstraZeneca, de Moderna et de Spoutnik-V.
En Afrique, le Gabon est considéré par l’OMS comme l’un des pays les plus efficaces dans la riposte face à la Covid-19. Une performance due à la qualité de son système de santé dont les standards sont largement supérieurs à ceux de la plupart des pays sur le continent.
