Covid-19 au Gabon : L’opposant Casimir Oye Mba répond à son tour à l’appel à l’union sacrée lancé par Ali Bongo Ondimba et s’entretient avec Julien Nkoghe Bekalé

L'opposant Casimir Oye Mba a été reçu par le premier ministre Julien Nkoghe Bekalé mercredi 1er avril 2020 @ DR

Mercredi 1er avril, le chef du gouvernement a échangé avec l’ancien premier ministre et ancien gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), Casimir Oyé Mba, poursuivant ainsi ses concertations avec les Gabonais susceptibles d’apporter une contribution à la lutte contre le coronavirus. 

Après l’économiste, universitaire et ancien ministre Albert Ondo Ossa et l’ancien premier ministre Raymond Ndong Sima, reçus le 30 mars dernier, au tour ce 1er avril de Casimir Oye Mba de se rendre cher le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekalé.

Depuis plusieurs jours, le chef du gouvernement consulte en effet des personnalités de tout bord pour « recueillir leurs recommandations qui, à terme, devront aider les plus hautes autorités à mettre sur pied les mesures d’accompagnement liées aux conséquences découlant du ralentissement de l’activité économique et consécutives aux mesures de confinement arrêtées par les autorités », souffle-t-on du côté de la Primature.

Casimir Oye Mba estime que « cette crise a des répercussions sur l’appareil économique, en ce sens que les économies ne tournent plus régulièrement». « Plusieurs activités sont fermées, le prix du baril de pétrole a baissé de manière drastique. Tous ces phénomènes interagissent les uns sur les autres. Nous devons donc engager des mesures économiques, financières ainsi que budgétaires et sociales, en plus des mesures sanitaires visant à atténuer les effets du Covid-19 dans notre pays », a-t-il précisé.

« Nous devons faire des propositions nécessaires pour faire face à cette situation », a-t-il dit, en saluant les efforts du gouvernement dans la gestion de cette crise.

Depuis l’apparition du Covid-19 au Gabon, nombre d’opposants ont fait le choix de répondre à l’union sacrée lancé par le président Ali Bongo Ondimba mi-mars. C’est le cas notamment des syndicats qui ont suspendu tout mouvement de grève.