L’annonce a été faite lundi 4 mai lors d’une conférence de presse. Pour les populations de Médouneu dans le Haut-Komo, qui éprouvent des difficultés d’approvisionnement en denrées alimentaires du fait du confinement du Grand Libreville et de la fermeture de la frontière avec la Guinée équatoriale, c’est un soulagement.
« Je remercie au nom des populations que je représente à l’Assemblée Nationale et en mon nom propre Monsieur Nouredin Bongo Valentin, coordonnateur Général des affaires présidentielles pour son don en faveur des Gabonais qui répond spontanément à l’appel de la solidarité nationale lancé par le président de la République son Excellence, Ali Bongo Ondimba », a déclaré d’emblée le député du 2e siège du canton Mbei dans le département du Haut-Komo (province du Woleu-Ntem).
Une aide particulièrement bienvenue pour les populations de cette région. En effet, du fait du confinement du Grand Libreville et de la fermeture des frontières, celles-ci éprouvent des difficultés à s’approvisionner en produits de première nécessité qui en temps normal proviennent de Libreville et de la Guinée équatoriale.
Or, l’accès à Libreville et à la Guinée équatoriale étant interdit à cause de l’épidémie de Covid-19, il n’y a qu’une ouverture par l’Okano à Mitzic. Mais Mitzic n’a pas les moyens d’alimenter Médouneu. D’où cette lueur d’espoir.
« Je vous demande d’être patients », a lancé à l’attention de ces populations le député Ebé Atomo. « Les kits alimentaires destinés au département du Haut-Komo seront acheminés dans les tout prochains jours », a-t-il promis. En sa qualité de député, celui-ci dispose de fait d’un laissez-passer qui lui permet d’acheminer les aliments vers les villages du canton Mbei.
Cette situation illustre à elle seule l’utilité du don en denrées alimentaires et produits d’hygiène fait, fin avril, par Noureddin Bongo Valentin, ainsi que de la mobilisation sur le terrain des députés et des maires pour le distribuer aux populations vulnérables, à Libreville comme partout ailleurs dans le pays, durement éprouvées par les conséquences sociales et économiques de la crise du Covid-19. Si certains élus ont renâclé à le faire, s’abritant derrière un argumentaire juridico-institutionnel, nombre d’entre eux, considérant l’urgence de la situation, s’y sont pliés de bonne grâce.