Coupe du monde en Russie : plusieurs dizaines de chefs d’Etat, dont Ali Bongo Ondimba, attendus à Moscou pour la finale

Le stade Loujniki de Moscou sera le théâtre de la finale de la 21ème Coupe du monde de football dimanche 15 juillet 2018.

Plusieurs dizaines de chefs d’Etat sont attendus dimanche 15 juillet à Moscou pour assister à la finale de la Coupe du monde organisée en Russie. Ne pas y être, c’est quelque part une faute diplomatique, explique les diplomates. 

Certains sont de vrais fans de football. D’autres viendront pour d’autres raisons. Quoi qu’il en soit, les chefs d’Etat seront très nombreux dimanche 15 juillet au Stade Loujniki de Moscou pour assister à la finale de la Coupe du monde.

Certes, il y aura les présidents français et croates, Emmanuel Macron et Kolinda Grabar-Kitarovic. Mais leurs homologues issus des cinq continents seront très nombreux, indique une source diplomatique russe.

« Au-delà de l’événement sportif et festif, ce genre d’événement sert surtout aux chefs d’Etat à nouer des contacts ou avancer dans certaines discussions », fait observer un diplomate chevronné, passionné de ballon rond. « Ne pas y être, quelque part, c’est une faute diplomatique », fait observer l’un de ses homologues, ambassadeur dans la capitale russe.

Polémique ridicule

Interrogé sur la présence d’Ali Bongo à Moscou à l’invitation du président russe Vladimir Poutine qu’il doit rencontrer ce samedi 14 juillet avant, peut-être, d’assister demain à la finale de la Coupe du monde, un haut-diplomate russe commence d’abord par rappeler qu’« une invitation d’un président russe se refuse difficilement. Par ailleurs, ce genre d’événement est une occasion privilégiée pour faire avancer un certain nombre de dossiers de coopération économique ou diplomatique », fait-il remarquer jugeant ridicule toute polémique sur la venue de tel ou tel chef d’Etat dans son pays à cette occasion.

« Ces gens sont soit des professionnels de la critique, soit des rabat-joie. En tout cas, ils ne connaissent sans doute rien ni des usages diplomatiques, ni des intérêts en jeu », confie-t-il dans une lange bien peu diplomatique mais tout à fait explicite.

Mais « pour quelques likes sur les réseaux sociaux certains sont, semble-t-il, prêts à tout », peste un grand journaliste sportif gabonais, en référence à quelques posts facebook et tweets critiquant la présence du président Ali Bongo en Russie actuellement.