Conférence de l’Unesco : A Tachkent, Sylvia Bongo Ondimba va plaider pour plus d’efforts en faveur de l’éducation et de la protection de la petite enfance

Sylvia Bongo Ondimba, à son arrivée à Tachkent, la capitale de l'Ouzbékistan ce lundi 14 novembre 2022 © Twitter/SBO

La première dame l’a indiqué elle-même sur les réseaux sociaux. Elle participera ce mardi 15 novembre à la Conférence mondiale de l’UNESCO en Ouzbékistan. Son plaidoyer portera sur la promotion de l’accès à des soins et à une éducation de qualité pour chaque enfant dès le plus jeune âge.

Sylvia Bongo Ondimba est arrivée à Tachkent. La première dame du Gabon prendra part demain, mardi, à la Conférence de l’UNESCO sur l’éducation et la protection de la petite enfance qui se tient du lundi 14 novembre au mercredi 16 novembre dans la capitale ouzbek.

Plus d’un millier de personnes y sont attendues, dont des chefs d’État et de gouvernement, des ministres, des représentants de la société civile, d’organisations intergouvernementales, du secteur privé, d’associations d’enseignants et de parents et du monde universitaire. Il s’agira de réaffirmer le droit de chaque jeune enfant à un accueil et à une éducation de qualité, et inciter les gouvernements à investir davantage en faveur des enfants de la naissance à 8 ans.

Des objectifs qui seront au cœur du plaidoyer que fera Sylvia Bongo Ondimba dans la capitale ouzbek. « Les premières années de vie d’un enfant sont essentielles et décisives. Pour sa santé, son apprentissage ou encore pour son épanouissement personnel. Malgré les défis que nous rencontrons, nous porterons tous ensemble le même message d’espoir et poursuivrons nos efforts pour garantir à tous les enfants un départ équitable dans la vie », a indiqué la première dame.

Cette conférence de l’UNESCO ambitionne de susciter des engagements politiques en vue d’opérer des changements radicaux et de définir de nouveaux indicateurs de référence pour l’accueil et l’éducation des plus jeunes membres de la société, selon quatre priorités thématiques : inclusion, qualité et bien-être, éducateurs, enseignants et personnes ayant la charge d’enfants, innovations et politiques, gouvernance et financement.

D’après les chiffres les plus récents, à l’échelle mondiale, 6 enfants sur 10 sont incapables de lire et de comprendre un texte simple à l’âge de 10 ans. Mettre tous les enfants sur un pied d’égalité dès leur plus jeune âge, et ce grâce à l’accès à une éducation et à un accueil de la petite enfance de qualité, représente la première étape cruciale pour éliminer les inégalités qui persistent en matière de résultats scolaires et de niveau de vie, indique l’UNESCO.