Le classement 2018 de l’ONG allemande Transparency International sur l’indice de perception de la corruption dans le monde a été rendu public cette semaine.
Certes, le Gabon ne figure qu’à la 124ème sur 180 (avec un score de 31/100) d’un classement dont la 1ère place revient au Danemark (avec un score de 88/100) et dont les cinq meilleurs élèves en Afrique sont les Seychelles (28ème), suivis par le Botswana, le Rwanda, la Namibie et Sao Tome-et -Principe.
Certes, pour la deuxième année consécutive, le Gabon recule.
Mais si en 2017, le pays avait perdu 16 points (32/100), il n’en cède qu’un seul point cette année (avec un score de 31/100).
En outre, le Gabon arrive en tête des pays de la zone CEMAC devant la RCA (149ème), le Cameroun (152ème), le Tchad (165ème), le Congo (166ème) et la Guinée équatoriale (172ème).
Depuis plus d’un an, les autorités gabonaises ont décidé de faire de la lutte contre la corruption une de leurs priorités. Le secteur des douanes est davantage contrôlé, de même que celui des mines et du pétrole, comme en témoigne les récents changements de direction intervenus à la tête de ces secteurs.
