Le ministre de la Santé, Max Limoukou a ouvert mardi 29 octobre les travaux de la task-force sur l’amélioration des performances et de la gouvernance du système de santé et de protection sociale au Gabon. Celle-ci devra déboucher sur des suggestions de solutions concrètes.
L’objectif est clair : mieux soigner et assurer une meilleure prise en charge de la population en matière de santé, un secteur dans lequel le Gabon fait déjà figure de bon élève sur le continent africain.
Pour y parvenir, le ministre de la Santé, un gynécologue respecté par ses pairs et apprécié de la population, a lancé le 29 octobre un séminaire sur l’amélioration des soins dans les centres hospitaliers.
Les participants, des professionnels du secteur de la santé, ainsi que des personnels issus des ministères de la Santé et de l’Economie, plancheront sur quatre axes de travail : la gouvernance des centres hospitaliers universitaires, l’accès et l’offre de soins de qualité, le financement des centres hospitaliers universitaires et le renforcement du dispositif de protection sociale.
Ces réflexions devront déboucher sur des propositions concrètes et opératoires dans un domaine élevé au rang de priorité au Gabon, fait-on savoir du côté du ministère.
Lors de son interview au quotidien institutionnel L’Union le 16 octobre dernier à l’occasion du dixième anniversaire de son investiture à la présidence, Ali Bongo avait réaffirmé : « je veux que les Gabonais disposent d’un système de santé moderne et performant », demandant qu’il soit fait diligence sur ce dossier.
Lors de son traditionnel discours à la Nation le 31 décembre 2017, le numéro un gabonais avait déclaré que « la vitalité d’un pays dépend(ait) de la santé de sa population ».