Suite à la cérémonie d’investiture du nouveau gouvernement au Gabon en présence du président Ali Bongo, de retour après deux mois et demi d’absence, les réactions des ministres se multiplient.
« C’était très émouvant de le voir. Je n’ai pas d’autres mots », a déclaré à une poignée de journalistes présents au sortir de la salle d’apparat la nouvelle porte-parole du gouvernement, Nanette Longa-Makinda.
Un autre de ses collègues considère, lui, qu’une page s’est aujourd’hui définitivement refermée. « Le président a certes encore quelques séquelles. Mais les médecins ont dit que tout cela n’était que temporaire. Le plus important est qu’il soit en pleine possession de ses facultés intellectuelles », a-t-il indiqué à quelques journalistes.
Celui-ci juge ridicule le débat sur l’empêchement du chef de l’Etat. « Le président préside avec sa tête et non avec ses pieds », a-t-il rétorqué sans tergiverser. Et celui-ci de conclure sur un ton péremptoire : « le débat sur une éventuelle vacance du pouvoir, n’en déplaise à l’opposition radicale, est définitivement refermé » avant de donner rendez-vous en 2023 aux adversaires d’Ali Bongo, date à laquelle est prévue la prochaine élection présidentielle.
