Bonne gouvernance et transparence au Gabon : Le premier ministre Julien Nkoghe Bekalé effectue sa déclaration de patrimoine

Le premier ministre gabonais a procédé ce mardi 19 novembre au dépôt de sa déclaration de patrimoine auprès de la CNLCEI © DR

Le 11 novembre dernier, lors du lancement de la campagne de sensibilisation et de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, le chef du gouvernement gabonais avait promis de soumettre dès la semaine suivante l’ensemble des membres de son gouvernement à l’obligation de déclaration de leur patrimoine. En procédant ce mardi 19 novembre à cette formalité, Julien Nkoghe Bekalé a tenu à montrer l’exemple.

Aussitôt dit, aussitôt fait.

« J’annonce que dès la semaine prochaine, moi-même à la tête de mon gouvernement, nous irons faire la déclaration de biens auprès de la campagne de lutte contre la corruption et l’Enrichissement illicite», avait déclaré le Premier ministre le 11 novembre dernier à l’occasion du lancement à Libreville de la campagne de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.

Comme il s’y était engagé, Julien Nkoghe Bekalé a procédé ce mardi à cette formalité.

« En tant que premier responsable de l’administration, il est de mon devoir de montrer l’exemple. Ainsi, j’ai procédé ce jour à ma déclaration de biens auprès de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI). Nous avons l’obligation de rendre compte au peuple que nous servons », a écrit sur son compte Twitter le premier ministre gabonais.

La mise en oeuvre de cette obligation est un pas important dans le sens de la transparence et de la bonne gouvernance. « Elle découle d’une volonté au plus haut-niveau », explique un proche du Palais du Bord de mer.

Le chef de l’Etat gabonais a fait de la lutte contre la corruption l’une de ses priorités, comme il l’a martelé dans son discours du 8 juin dernier. « Il est capital pour notre nation d’en finir une fois pour toutes avec la corruption qui gangrène nos institutions, il est capital d’en finir avec la mauvaise gestion, la mauvaise gouvernance », avait alors déclaré Ali Bongo Ondimba.

Quelques jours plus tard, pour la première fois de son Histoire, le gouvernement gabonais comptait en son sein un ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption et de l’évaluation des politiques publiques, en la personne de Francis Nkea Ndzigue.