Hier, jeudi 23 septembre, dans la soirée sur le tarmac de l’aéroport de Libreville, le ministre gabonais de la Santé, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong a réceptionné 100 620 doses du vaccin américain Pfizer, en présence du représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis au Gabon.
« L’arrivée du vaccin Pfizer permet d’améliorer la couverture vaccinale mais aussi les vaccins disponibles au Gabon. Cela permettra à la population gabonaise d’avoir le choix entre différentes options en matière vaccinale (…) Le vaccin Pfizer se fait en deux doses et son inoculation doit se faire de manière programmée car il doit être conservé à -45°C. Il sera donc uniquement administré dans les centres de vaccination retenus et les autres serviront dans la campagne itinérante », a déclaré Dr Guy Patrick Obiang Ndong.
« Sur le plan logistique nous disposons de tout l’arsenal logistique nécessaire pour pouvoir conserver les vaccins », a assuré le ministre.
Avec ces 100 620 doses de vaccin Pfizer – l’un des plus utilisés en Europe et aux Etats-Unis -, les autorités sont en mesure de vacciner quelque 50 310 personnes supplémentaires dès la semaine prochaine.
Outre ces nouvelles doses du vaccins Pfizer, le Gabon dispose déjà de 400 000 doses du vaccin chinois Sinopharm et de 10 000 doses du vaccin de fabrication russe Spoutnik V.
Dans les semaines à venir, le pays attend 165 600 doses supplémentaires du vaccin américain Johnson & Johnson pour augmenter sa gamme de vaccin.
Résultat : le Gabon est le pays qui en Afrique dispose du plus grand nombre de doses de vaccin par tête d’habitant. Une situation qui s’explique par la réactivité des autorités gabonaises mais aussi par leur stratégie consistant à combiner différentes options.
A la date du 22 septembre, 76 508 personnes sont complètement vaccinées, soit 3,5 % de la population. Un chiffre insuffisant alors que le pays est frappé par une troisième vague, alimentée par le variant Delta, plus haute que les précédentes qui pourrait amener le gouvernement à durcir les mesures barrières qui avaient été allégées en mai dernier.
L’objectif des autorités est de vacciner 60 % de la population d’ici un an.