Au Gabon, la longue marche vers l’égalité homme-femme n’est pas prête de s’arrêter (Jeune Afrique)

Sylvia Bongo Ondimba aux bras de son époux, le président Ali Bongo Ondimba, le 24 novembre 2022 à l'occasion de l'inauguration du Centre Gabon Egalité dans le 6ème arrondissement de Libreville © Twitter/SBO

A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, l’hebdomadaire panafricain consacre un article fouillé sur le Gabon, pays en Afrique subsaharienne où le droit des femmes et la lutte contre les violences à leur encontre ont le plus progressé en l’espace d’une décennie. Une progression spectaculaire qui doit beaucoup à la première dame Sylvia Bongo Ondimba. En voici un extrait. 

« C’est l’histoire d’une marche entamée il y a quelques années et qui, depuis, ne s’est jamais arrêtée. « Je m’en souviens comme si s’était hier », explique Amandine, l’une des nombreuses participantes. Le 17 avril 2019, un cortège de plusieurs milliers de personnes s’élance dans les rues de Libreville, en cette  journée de la femme gabonaise. Des femmes en majorité, mais aussi des hommes. Parmi la foule, des membres du gouvernement, de la société civile et des représentants des confessions religieuses. Direction le palais du Peuple, siège de l’Assemblée nationale.

L’épouse du chef de l’État, Sylvia Bongo Ondimba, militante de longue date de la cause des femmes, mène le cortège, ce qui explique en partie l’ampleur de ce dernier. La première dame a un objectif : remettre aux députés, au premier d’entre eux en particulier, Faustin Boukoubi à l’époque, un plaidoyer élaboré par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO), destiné à faire reculer les violences faites aux femmes au Gabon. Le mal est profond. Selon une étude, plus de deux tiers des Gabonaises reconnaissent avoir déjà été victimes au moins une fois dans leur vie de violences.

« Nous sommes venus vous dire qu’une partie de ce peuple est maltraitée, violentée, violée. Cela ne peut perdurer. Nous marchons pour dire NON. NON à la violence faite aux femmes, particulièrement aux violences conjugales. NON à l’impunité des bourreaux », tonne la première dame. Étonnant dans un pays jusqu’ici habitué au silence de ses citoyennes.

Au Gabon, contrée relativement ouverte mais aux valeurs conservatrices comme partout ailleurs en Afrique, ces propos détonnent » […]

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