L’ancien premier ministre japonais Shinzo Abe est décédé des suites d’une attaque par balle vendredi 8 juillet, alors qu’il tenait un meeting électoral. Le président gabonais lui a rendu hommage à travers un message sur les réseaux sociaux.
« Avec le décès de Shinzo Abe, lâchement assassiné, le Japon perd un grand homme d’Etat et l’Afrique un ami sincère » a écrit Ali Bongo Ondimba en présentant ses « condoléances à sa famille et au peuple japonais ».
« Le Japon est un grand pays et une immense civilisation. Il pourra toujours compter sur le soutien du Gabon », a conclu le chef de l’Etat gabonais.
Pays l’un des plus sûr au monde avec moins de dix meurtres par arme à feu chaque année pour une population de 125 millions d’habitants, le Japon est consterné par cet assassinat et les condamnations sont unanimes. « C’est un acte barbare, en pleine campagne électorale, la base de la démocratie. C’est impardonnable et nous condamnons avec les mots les plus sévères », a déclaré Fumio Kishida, le nouveau Premier ministre japonais.
L’auteur présumé est un ancien militaire de 41 ans. Une fois arrêté, il a déclaré ne pas aimer la politique de Shinzo Abe. Celui-ci détenait le record de longévité au pouvoir au Japon : de 2012 à 2020. Il avait ensuite démissionné pour des raisons de santé. Personnalité clivante, c’était un farouche partisan de l’ordre multilatéral.