Elle s’appelait Valérie Ngoma. Elle était étudiante en 2ème année à la Faculté de médecine de l’Université des sciences de la santé (USS). Vendredi 27 juillet, elle a été retrouvée morte, poignardée, aux abords de l’Université. Les étudiants dénoncent un climat d’insécurité et demande la réouverture du campus, fermé depuis quelque temps.
Valérie Ngoma aurait quitté son lieu de résidence le mercredi 25 juillet 2018 vers 8 heures du matin pour se rendre à l’USS, selon divers témoignages rapportés par le site d’information gaboninitiatives.com.
Ne la voyant pas rentrer, ses proches ont donné l’alerte. Ce n’est que 40 heures plus tard que ses proches, qui avaient entrepris entre temps des recherches, apprendront que le corps sans vie de la jeune femme de 22 ans a été retrouvé dans les herbes hautes qui séparent le CHUO et la FMSS. Selon les premières constations effectuées sur place par les enquêteurs, l’étudiante aurait été poignardée.
Effroi et indignation
Ce crime odieux a suscité l’effroi et l’indignation auprès de la communauté estudiantine qui tire depuis plusieurs mois la sonnette d’alarme face, disent-ils, à l’insécurité grandissante aux abords des établissements supérieurs.
Le président de l’Union nationale des étudiants du Gabon (UNEG), Dave Branlly Essanga, a d’ailleurs interpellé, une fois de plus les autorités, évoquant « des problèmes récurrents d’insécurité aux abords de nos établissements ».
Il a également réitéré auprès du recteur sa demande de réouverture du campus universitaire. « Les récents événements, agressions, cambriolages, braquages, vécus par vos étudiants démontrent aisément que la fermeture du campus était une mauvaise décision », a déclaré le président de l’UNEG.
Pour beaucoup, cette revendication apparaît légitime. Mais elle ne permettra sans doute pas à elle seule de régler la question globale de l’insécurité qui suppose une action de police plus vigoureuse pour protéger les abords de l’université.
En attendant, les proches de Valérie Ngoma réclame Justice. Ses amis étudiants, en particulier, espèrent que son ou ses meurtriers seront rapidement retrouvés et sévèrement condamnés.