Ali Bongo Ondimba rend hommage au Prince Philip, époux de la reine Elisabeth II, décédé à l’âge de 99 ans

Le prince Philip est décédé ce vendredi 9 mai 2021 © DR

Le duc d’Edimbourg, qui aurait eu cent ans en juin, avait été admis le 16 février 2021 dans un hôpital privé de la capitale britannique, le King Edward VII.

Il y était retourné pour poursuivre sa convalescence après avoir subi « avec succès », début mars, une intervention pour un problème cardiaque préexistant dans un autre établissement londonien, l’hôpital St Bartholomew’s, doté du plus grand service cardiovasculaire spécialisé en Europe.

Les drapeaux britanniques ont été mis en berne au palais de Buckingham ce vendredi 9 avril. Une note annonçant le décès du duc d’Edimbourg a été affichée sur les grilles du palais, selon les images diffusées par les télévisions britanniques.

Le premier ministre britannique Boris Johnson a salué « la vie et le travail extraordinaires » du prince Philip et présenté ses condoléances à la reine Elizabeth II et à la famille royale. « Nous sommes en deuil avec Sa Majesté la reine, nous lui présentons nos condoléances ainsi qu’à sa famille ». « La nation et le royaume offrent leurs remerciements pour la vie et le travail extraordinaire du prince Philip, duc d’Edimbourg », a ajouté le chef du gouvernement devant Downing Street.

Tout au long de la journée, les messages de condoléances ont afflué du monde entier. L’un des plus marquants émanant d’Afrique est signé du président Ali Bongo Ondimba, considéré comme l’un des chefs d’Etat du continent les plus actifs en matière diplomatique.

« C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris la disparition du Prince Philip, duc d’Edimbourg. Cette personnalité attachante, héros de la Seconde Guerre Mondiale, était sensible en particulier à l’avenir des jeunes générations et à la cause écologique. Il laisse derrière lui un grand vide. Au nom de la Nation gabonaise, j’exprime mes condoléances les plus attristées à Sa Majesté La Reine Elisabeth II, à ses enfants et petits-enfants, ainsi qu’au peuple britannique », a écrit – dans la langue de Shakespeare – le très anglophile chef de l’Etat gabonais sur sa page Facebook.