Comme souvent lorsqu’il s’agit de régler un problème important ou urgent, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, a dépêché mercredi 23 mai son Directeur de cabinet, Brice Laccruche Alihanga, sur le site de la décharge publique de Mindoubé. Sa mission : régler « rapidement et durablement » les problèmes d’insalubrité à Libreville causés par les difficultés rencontrées dans la collecte des déchets.
Brice Laccruche Alihanga était sur le terrain ce mercredi 23 mai. Le directeur de cabinet du président de la République s’est rendu à la décharge publique de Mindoubé dans le 5ème arrondissement, à la demande du Président Ali Bongo Ondimba.
Une visite effectuée en compagnie des des directeurs généraux d’Averda, d’AGLI et de Clean Africa et à l’issue de laquelle le directeur de cabinet du président et les représentants de ces entreprises sont convenus de la mise en oeuvre d’un plan d’urgence.
Cette opération doit démarrer dès demain et s’étendra sur une dizaine de jours, l’objectif étant de parvenir au retour à la normale dans les plus brefs délais s’agissant du rythme de ramassage des ordures dans la capitale gabonaise.
« AGLI et Averda verront leurs capacités de collecte être renforcées avec l’appui financier de l’Etat pour atteindre un rythme de 1000 tonnes/jour et Clean Africa conduira les travaux qui permettront de faciliter l’accès à la décharge de Mindoubé », a précisé Brice Laccruche Alihanga sur sa page Facebook.
Au-delà de cette opération à très court terme, les autorités gabonaises entendent également régler le problème à plus long terme. « Cette opération d’urgence débouchera sur un plan d’action global en vue de résoudre de manière pérenne le problème de gestion des déchets dans la capitale. La solution devrait intégrer la construction d’un nouveau site de décharge aux normes et un dispositif de valorisation des déchets effectif. Une approche qui cadrerait avec l’engagement environnemental du chef de l’Etat gabonais », a indiqué M. Laccruche Alihanga, toujours sur sa page Facebook.
La promesse de construction d’une nouvelle décharge est bienvenue car le site de Mindoubé, qui reçoit près de 600 tonnes de déchets par jour, est arrivé à saturation. Elle n’est cependant pas nouvelle car elle avait déjà été faite par le passé. Toutefois, les autorités semblent cette fois-ci décidées à la tenir, comme le montre l’implication personnelle du président de la République et de son directeur de cabinet sur ce dossier. Une nécessité car, en attendant, les ordures ménagères continuent de s’amonceler dans les rues du Libreville.
